Évènement

« Le Dauphiné » : Véronique faravel expose ses peintures, rue Victor Hugo

Avril 2023

VF. Ses initiales, pour les cinéphiles, signifient Version Française. Mais c’est à l’international que ces deux lettres résonnent. Les peintures de Véronique Faravel sortent du cadre comme elles se libèrent des frontières. Si sa galerie et atelier se trouvent maintenant au 53 rue Victor-Hugo, cela ne tient pas forcément au hasard mais à une rencontre entre un lieu et une artiste. Des rencontres qui émaillent sa carrière de peintre depuis ses débuts.

Une « autorisation inconsciente »

« Ma fille est une artiste. » Cette phrase, prononcée par sa maman, l’a légitimé. « Ça a été l’autorisation inconsciente qu’elle me donne et là, c’est parti ! Pour Véronique Faravel, tout s’est ouvert en 2017. Elle expose alors, grâce à une amie, devant une centaine de chefs d’entreprise. En janvier 2018, elle accompagne une délégation en Chine à Shanghai et est retenue par un galeriste. Elle expose une de ses œuvres au milieu d’artistes chinois. L’alignement des
planètes lui fait rencontrer une créatrice de mode chinoise où elle fait le festival du film de Cannes.

Son espace de création situé au-dessus de sa galerie lui permet de se mettre dans un état de méditation profonde pour couper du mental.
« Le problème du mental, c’est un frein à la créativité. Si tu es dans le jugement, tu ne laisses plus parler ton âme. »
Véronique Faravel établit un parallèle avec l’écriture prisée des surréalistes et parle de
« peinture automatique ». Un mode d’expression dans lequel n’interviennent ni la conscience ni la volonté. « Ta main est guidée par quelque chose de plus fort. De cet état, me vient un mot et c’est ce mot que je viens mettre en peinture, en mouvement, en couleurs sur la toile. »

Pascal TURC