Véronique Faravel et Pierre Souche travaillent ensemble, au service de l’art. L’une peint, l’autre encadre. Et ce depuis plusieurs décennies. Leurs points communs ? Les couleurs. Les formes. La beauté de l’art dans un quotidien fait de tristes désordres.
Véronique Faravel bien connue des Orangeois a installé sa galerie de peinture il y a moins d’un an dans la rue Victor-Hugo. Pierre Souche a ouvert son atelier d’encadrement en 1970. Ils racontent leur rencontre.
« J’ai connu Véronique Faravel lorsqu’elle venait avec sa mère se procurait des modèles de reproduction. Elle était une artiste. Pas étonnant que la fille lui emboite le pas », confie d’abord Pierre Souche encadreur des productions picturales.
« Je devais avoir 7-8 ans lorsque j’accompagnais ma mère chez Monsieur Souche. J’étais sensible à son environnement fait de tableaux, de peintures, de couleurs. Par la suite j’ai été détectée vers l’âge de 14-15 ans », se souvient Véronique Faravel.
Au fil des années, tous les deux ne vont pas se perdre de vue. Leurs points communs vont les mener à se revoir « et Orange est notre ville d’attache à tout les deux ».
Aujourd’hui, Pierre Souche est devenu celui qui encadre les tableaux de Véronique Faravel. Il n’a de cesse de louer son talent. « Je n’aurais jamais cru qu’elle arriverait jusque-là. j’ai l’exclusivité de l’encadrement de ses peintures et à voir ce jaillissement de formes, de couleurs ces tableaux possèdent une vibration. Chacune de ses productions est surprenante ! C’est magique », poursuit l’encadreur.