« La Provence » : Véronique Faravel, la peintre qui a l’art d’arrêter le temps
9 Avril 2023
La ville d’Orange peut s’ennorgueillir d’avoir dans ses rues une galerie telle que celle de Véronique Faravel. L’artiste peintre possède l’art d’arrêter le temps. A peine entré dans son lieu d’exposition situé au 53, rue Victor-Hugo, un sentiment d’éternité s’empare du visiteur. Avant de poser ses toiles et son atelier là où elle est née, Véronique Faravel a dû prendre des chemins de traverse afin d’arriver à l’essentiel : les couleurs, les mots et le temps. « Depuis plusieurs générations, ma famille travaillait dans le domaine agricole, raconte-t-elle, mes parents souhaitaient que j’aie un « vrai travail » : être peintre n’était pas un véritable métier pour eux. » Qu’à cela ne tienne ! Elle opte alors pour le domaine de la comptabilité, de la fiscalité, du droit du travail, tout en continuant à peindre. En 2017, elle prend la décision de se lancer « d’une manière officielle ». Un changement de vie où « son portail intérieur » va s’ouvrir. « Il m’est nécessaire d’arrêter le temps à travers des pensées méditatives. Dans ces instants-là, un portail s’ouvre sur un autre monde, un mot surgit et un instinct créatif prend naissance. »
Mots et vibrations
Si d’un mot ou d’une phrase surgit une toile, son inspiration l’invite au choix des couleurs, dans un style abstrait. Elle soutient que « les mots ont chacun une vibration. Des vibrations qui impactent notre existence depuis notre vie in-utero. Un impact négatif ou positif. » En cela, elle s’appuie sur les recherches effectuées pas Masaru Emoto, un auteur japonais, autour des mots apposés sur des carafes d’eau, congelés et expertisés.
« Les représentations des cristaux sont différents selon sis les mots sont positifs ou négatifs. Cela confirme une réponse à nos interrogations. »
Aujourd’hui, Véronique Faravel ne se pose plus de questions. « J’ai appris que le hasard n’existe pas ». dit-elle. Les rencontres, les expositions, les partages qui s’enchainent depuis 2017 l’ont emmené en Chine : Shangaï, Canton, Jinan, où ses tableaux sont plus qu’appréciés. « J’avais auparavant une certaine attirance pour cette partie du monde », ajoute-t-elle.
Une expo à Monaco
Les prochaines semaines voient l’emploi du temps se remplir. « Je vais participer au festival du cinéma à Cannes avec la créatrice de mode Mary Hu; puis j’enchaine avec une exposition à Monaco. Même si elle a raté celle de Digne-les-Bains en raison des grêves, Véronique Faravel multiplie des moments d’échanges et de collaborations au niveau international au sein d’organisations caritatives, et sur le plan local. Entre les déplacements et les moments de doutes, elle s’est installée sur la planète peinture qui lui était destinée.
Gillette AHO