Au centre du tableau apparait un personnage énigmatique. On devine sa silhouette derrière un voile vaporeux. Il est vêtu d’une robe de couleur jaune or, telle un Kesa. Il est là, assis en position méditative. Il se relie entre Ciel et Terre. Il laisse sa dualité pour ne faire qu’un. Alors dans son axe, il entre en vibration, il se connecte à son soi divin, à une dimension cosmique. L’énergie matérialisée en jaune émane et circule du haut de son crâne et s’élève vers le ciel. Dans son unité il accède à la connaissance et à la sagesse. Le bleu qui l’entoure symbolise la dimension céleste et sacrée de cette unité.

Tel un bateau pris dans les tourments de la tempête, l’Homme fait face à la profondeur de son être. Plongé dans le tumulte de sa vie, il cherche à devenir un être accompli. Il explore sans fin, il navigue en eau trouble. Ce cheminement lui fait prendre conscience de sa dualité et la nécessité d’explorer son opposé.

Dans un mouvement tourbillonnant, tel un vortex de feu, une danse des genres commence. Après moults passages, moults approches, le féminin et le masculin se réconcilient et s’unissent pour ne faire plus qu’un.

TSADDÉ

Véronique FARAVEL nous parle sous la forme d’un podcast de son oeuvre TSADDÉ.

Dans cette danse des flammes, les opposés se rencontrent. Le feu purificateur met fin à l’ancien. Il réduit en cendre les dualités passées. Il nettoie les mémoires négatives qui partent en fumée. Le féminin et le masculin peuvent se réconcilier. Une ère nouvelle et lumineuse prend vie et donne naissance à nos différents champs de conscience.

« Alors que la vie l’avait emporté dans un tumulte sans fin, l’heure est arrivée où la paix s’est installée. Le blanc immaculé recouvre le passé, une page est tournée. Un nouveau chapitre s’écrit alors, symbole de renouveau et d’accomplissement. Les couleurs émergent dans le lointain, la vie est un Phoenix qui renait de ses cendres. »

De hautes herbes compactes, telles des obstacles se dressent sur mon passage. Je dois me frayer un chemin pour continuer ma route, je dois m’alléger du poids que je porte pour avancer. Cette route est le chemin que je dois accomplir pour cheminer vers moi. Les questionnements et les épreuves sont mes compagnons de route. Le chemin est long et difficile pour arriver jusqu’à cette porte que j’aperçois au loin dissimulée dans une végétation dense. Après un long cheminement dans l’obscurité, j’arrive à elle. Au seuil de celle-ci, je découvre une clairière où une douce lumière empli l’espace. Je ressens alors l’harmonie du lieu et la paix s’installe dans mon être. La lueur d’un nouveau monde s’offre à moi.

HEITH

Véronique FARAVEL nous parle sous la forme d’un podcast de son oeuvre HEITH.

La vie dresse parfois devant nous des barrières, des obstacles qui nous défient. Mais notre force intérieure impulse en nous un mouvement qui nous transcende et nous pousse vers le haut faisant tomber les barrières qui se sont dressées devant nous. Cet élan de vie nous invite à nous reconnecter et à célébrer notre essence.

Dans un paysage aquatique et vaporeux, une femme est là présente en son centre. Elle médite et plonge dans ses profondeurs. Elle nous invite à retourner à la source, à retrouver notre voie dans les méandres de la vie.

En tirant une carte du tarot des lettres hébraïques, la lettre Pé m’est apparue. En lisant ce mot, la première chose qui s’est imposée à moi est le Pé de l’épée. J’ai eu immédiatement la sensation de quelque chose de tranchant qui peut couper ou blesser si on l’utilise mal.

La parole, les mots prononcés ont le pouvoir tranchant telle l’épée si ils sont mal utilisés. Mais au contraire s’ils sont positifs et bienveillants ils ont le pouvoir de créer.

Les mots sont des vibrations invisibles qui viennent se matérialiser à l’intérieur de nous sans que nous nous en rendions compte. Les mots négatifs prononcés ou pensés sont comme l’onde des vagues, ils peuvent déferler et créer des turbulences qui s’engramment dans notre corps et dans notre psyché. Au contraire, les mots bienveillants et positifs sont créateurs, ils ont le pouvoir de guérir et d’élever l’être, de le transcender. Ils sont libérateurs des entraves inconscientes des mots négatifs entendus. Il est donc important d’apporter une attention toute particulière aux mots et aux paroles que nous prononçons.

KAPH »

Véronique FARAVEL nous parle sous la forme d’un podcast de son oeuvre KAPH.

L’homme est là, son visage apparait dans un mouvement qui s’exerce tout autour de lui. Pourtant son buste est statique. Il est en proie à la dualité entre mouvement et inertie. Tout s’agite autour de lui, les idées fusent comme un tourbillon qui l’entraine. Que va-t-il choisir ? La force du mouvement ou la force de l’inertie ?